Publié le 09/06/2023
Il existe aujourd’hui plus de fabricants de toits relevables qu’il y a quelques années, une marque très connue a disparu, d’autres sont arrivées…
Les marques allemandes restent les pionnières (Reimo début des années 80 et SCA années 2000).
Les marques qui se sont créées récemment offrent globalement plus de choix de finitions, comme la couleur de la toile par exemple, mais on dispose également de moins de recul sur la tenue dans le temps des produits, d’autant que certains toits peuvent être posés par le client lui-même.
On peut distinguer 2 types de toit relevable : le champignon et l’intégral.
Le champignon ne prend qu’une partie du toit, il permet seulement de se tenir debout, on ne peut pas y dormir. L’intégral se pose sur toute la longueur du toit derrière les sièges avant. On peut y dormir et s’y tenir debout une fois le sommier du lit levé (le toit se lève en deux fois : toit et puis lit). Le toit intégral peut se lever à l’avant (comme sur les California) ou à l’arrière (comme sur les Nugget), ce sens d’installation est plus rare. On parle ici principalement du toit dans sa version intégrale.
On tient debout : le toit permet de ne pas être plié en deux pour les gestes du quotidien et le rangement, les grandes tailles apprécieront ainsi que tous ceux qui passent beaucoup de temps dans leur van, adieu les courbatures !
Un usage élargi dans le temps : en dehors de la belle saison où tout peut se faire dehors, le toit relevable sur un van rend quand même tout plus facile en hiver ou quand il pleut.
Le toit relevable offre plus d’options pour vivre à bord : on peut dormir en haut l’été car il y fera toujours un peu plus frais, et pour les rois du bazar on laisse tout en vrac en bas, pas besoin de ranger pour s’affaler dans le lit !
Des enfants à faire dormir ? : passé un certain âge ça deviendra compliqué que toute la famille dorme ensemble entassée en bas… le toit relevable équipé du couchage permet de faire dormir jusqu’à 3 enfants de moins de 10 ans, ou deux adultes si vous voulez embarquer des copains. À la différence d’une tente de toit, le toit relevable permet d’avoir tout le monde dans le même espace, ce qui est plus sécurisant avec de jeunes enfants.
L’aération : le toit relevable permet d’améliorer l’aération du van.
Ça fait vraiment van ! : pour les puristes un van doit avoir un toit qui se lève… la tribu est reconnaissable de loin, quand on voit le petit chapeau de toile dépasser on sait que tu vis là !
Ça fait trop van ! à la complète inverse de ce qu’on disait juste avant : un toit levé ça n’est pas discret et on sait tout de suite que tu vis là !
On ne passe plus sous les barres. Les fameuses barres ! Celles des parkings souterrains, des parkings de plage, des centre-villes… alors oui on dépasse souvent les 2m fatidiques avec un toit mais rassurez-vous il reste encore beaucoup d’endroits accessibles.
C’est cher. Oui, c’est un investissement. Alors la première des questions sera plutôt est ce que mon van n’est pas trop vieux ? Idéalement un toit neuf se pose sur un van qui a encore de longues années devant lui pour le rentabiliser et le garder longtemps.
Il y a plein de situations dans lesquelles on ne peut pas le lever : si il y a trop de vent ou quand le vis à vis est gênant pour les autres, mais aussi quand il fait très froid, ou lorsqu’on dort dans un endroit qui n’est pas discret… autant de situations qui rendent l’utilisation du toit compliquée. Et on le rappelle : ça n’est pas parce qu’on a un toit qu’on a le droit de le lever tout le temps !
C’est fragile : avec beaucoup de toits il faut faire très attention au moment de replier la toile car on risque d’y faire des trous si elle se prend dans les axes métalliques. Les seuls qui ont trouvé la parade sont Mercedes/Westfalia avec le système de pliage en accordéon du toit du Marco Polo ! Pour le reste, si la pose a été faite correctement, il n’y a pas de risque particulier lié à l’étanchéité ou à la durabilité.
On peut tout à fait vivre en van sans toit relevable, ça n’est pas indispensable et il existe d’autres solutions comme par exemple les tentes de toit rigides que l’on pose sur des barres de toit.
En revanche une fois qu’il est là il faut s’en occuper : faire sécher la toile si elle a été repliée mouillée, entretenir les axes, nettoyer la carrosserie, le manipuler régulièrement, réparer la toile…
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